Les investisseurs se demandent si le mois d’octobre était un mauvais mois pour investir en actions. Le CAC 40 a déjà connu une baisse de 8%, suite à des affres liées aux éventuels impacts de la hausse des taux d’intérêt ainsi qu’à d’autres cas, dont la guerre commerciale, le problème de la croissance, la difficulté en matière de négociations sur le Brexit, etc.
Un mois toujours dangereux
Octobre était jugé un mauvais mois pour la spéculation en Bourse, selon Samuel Langhorne Clemens ou Mark Twain, à l’aube du vingtième siècle. Il a aussi signalé que les 11 autres mois sont tous dangereux. En d’autres termes, les actions ne sont autres que des placements à risques et volatiles à la fois. Les investisseurs doivent ainsi rester vigilants à tout moment pour être à l’abri des pertes qui sont susceptibles de les exposer à la ruine. À noter que ces vingt dernières années, le CAC40 a ouvert vers un gain annuel environnant les 5%, sans tenir compte de diverses crises.
Un mois qui n’est pas le pire
Les krachs qui ont eu lieu en octobre ne signifient pas que c’est le plus mauvais mois de l’année pour la spéculation. Si l’on se réfère à la tradition, c’est le mois de septembre que les investisseurs en actions doivent ignorer. À titre de rappel, de 1950 à 2016, la performance du CAC40 laisse toujours à désirer en septembre, dont la perte environne en moyenne le 0,8%, selon Eric Galiègue. Pour ce qui est du mois d’octobre, la performance reste toujours satisfaisante, malgré le fait qu’elle soit légèrement inférieure par rapport à la moyenne annuelle. Elle reste encore dérisoire par rapport à la performance de la période entre octobre et avril pendant laquelle les investisseurs en actions s’attendent à des gains plus qu’importants.