Oui, l’épidémie touche presque tous les domaines, y compris la bourse. Les affres liées aux éventuelles conséquences négatives du coronavirus concernent également les places financières mondiales. Toutefois, le virus ne cesse de gagner de l’ampleur et attaque désormais de nombreux pays.
Les bourses se trouvent dans le rouge
Le coronavirus engendre une série d’impacts négatifs. Le pétrole s’effondre, suite à l’échec des mesures prises par l’Opep et la Russie. C’est actuellement au tour de la bourse de se préparer aux répercussions négatives de l’épidémie. Des résultats négatifs s’affichent partout : – 8%, -12%, -7,5% et -7% respectivement à Londres, à Oslo, concernant le CAC 40 à Paris et à New York. Les marchés financiers sont donc loin d’être à l’abri d’une vraie crise.
Les investisseurs ne restent pas sans réaction face à l’ampleur du virus en Chine. L’épidémie entraîne la mise en quarantaine de nombreuses personnes. La vraie panique s’annonce depuis le début du mois de mars. Malheureusement aucun spécialiste n’arrive à rassurer les investisseurs. Ces derniers sont déjà au courant de la volatilité du marché américain, un principal territoire victime de l’effet négatif du coronavirus sur le plan économique. Ce domaine touche déjà un niveau bien plus faible que celui de la crise des dettes qui date de 2011. L’indice de la peur ou « indice VIX » atteint désormais les 54 points.
Le 3 mars dernier, la Réserve fédérale américaine a déjà tenté une solution en créant un choc de confiance à travers les Marchés. Elle a alors fait baisser les taux directeurs à 0,5 point. Pourtant, cette initiative n’ouvrait que vers un effet négatif. Dans l’Hexagone, une perte d’environ 20% du CAC 40 est constatée à compter du 21 février dernier. Ce résultat négatif a alors tendance à annuler la totalité des bénéfices de 2019.