Mercredi 05 janvier dernier, les spéculateurs ont prévu une hausse à la bourse de Paris pour le vendredi qui suivait. Celle-ci devrait atteindre au moins les niveaux atteints par Wall Street. Cela proviendrait de plusieurs données économiques, en l’occurrence du taux de chômage américain que tout le monde attendait à ce moment.
De son côté, le Wall Street a terminé en hausse jeudi. Il enregistre des records jamais atteints sur l’indice S&P 500 et le Nasdaq alors que le Dow Jones Industrial Average a gagné 1,08%. Il ne fallait pas également quitter des yeux l’évolution de l’euro par rapport au dollar. Pour la première fois depuis le mois de décembre de l’année qui vient de s’écouler, il était passé sous le seuil de 1,2 dollar.
La publication du taux de chômage des Américains dans l’après-midi du mercredi 6 janvier suscitait un grand intérêt. Le mois de janvier était considéré comme stable dans ce domaine du travail. Ainsi pourrait-on croire que l’économie américaine a fini de traverser le plus dur des épreuves occasionnées par la crise sanitaire de covid-19.
Dans le domaine de la santé, les hauts responsables de l’OMS en Europe ont demandé l’accélération des campagnes de vaccination contre le coronavirus. En effet, l’Union Européenne a été blâmée pour la lenteur de ses campagnes de vaccination. Pourtant, cette dernière a l’ambition de vacciner 70% de sa population jusqu’en été.
Les Américains, quant à eux, sont en train de sortir leur troisième vaccin. Mais malgré cela, la troisième variante de coronavirus suscite encore de l’inquiétude. On ignore encore si les nouveaux vaccins peuvent en venir à bout. De ce fait, les investisseurs attendent encore avec intérêt le plan de relance économique venant des dirigeants américains. De plus l’affaire de GameStop qui a entraîné une grande panique sur Wall Street n’est pas encore résolue. Et aucune mesure n’a encore été prise.