La plateforme française de streaming musical constate une baisse de 30%, ce mardi 5 juillet. Un début en Bourse bouleversé pour Deezer. Les valeurs technologiques sur les marchés traversent une situation difficile. Pour cette plateforme, il s’agit d’une nouvelle expérience lamentable, après un premier coup échoué en 2015.
Ce mardi 5 juillet, le concurrent français de Spotify débute à la Bourse de Paris, peu de temps après que son chef a ouvert la séance en sonnant la cloche, avec le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Quand la séance a pris fin, l’action Deezer a vu une baisse de 29,41% à 6 euros, au niveau d’un marché en déclin de 2,68%.
Même si l’AFP a décidé de contacter le Deezer, ce dernier n’a pas voulu donner une explication. Selon le patron des actions de Dôm Finance Valentin Bulle, cette baisse n’est pas bouleversante.
Le gestionnaire de portefeuille à Monocle, Pierre Michaud, évoque que l’économie en Bourse de Spotify a été divisée en trois parties, pendant 18 mois. Depuis le début de l’année, le cours de l’action du titan suédois a diminué de 60%. Globalement, toute la branche technologique a chuté. L’indice boursier phare américain, le Nasdaq a exposé une baisse de 30%.
Deezer parvient à un moment dont les économies se normalisent. D’après Pierre Michaud, c’est ainsi raisonnable que l’action encaisse une réduction et récupère d’une certaine façon les ruines des derniers mois.
Une source proche de Deezer a souligné qu’une instabilité influente a été espérée, durant le début de négociation. Les raisons résident entre la légion des consommateurs réduits et la légion considérable de vendeurs.
Cependant, les essentiels de l’entreprise sont toujours incontestables. Une situation qui participe à conduire l’évolution de l’action à la montée dans 12 à 18 mois prochains.
Le dirigeant de Deezer, Jeronimo Folgueira, a affirmé que lors de cette 2e tentative, la circonstance n’était pas identique à celle de la 1re tentative en 2015. Désormais, l’état de l’entreprise est mieux, comparé à celui d’il y a 7 ans.