Vendredi dernier, la Bourse de Paris a augmenté de 0,88%. Elle a terminé en hausse pour compenser des pertes subies lors des semaines précédentes. Ce résultat rassure aussi bien la progression monétaire de la Fed que la situation économique mondiale.
L’indice vedette CAC 40 s’est élevé de 63,90 points, clôturant la semaine avec une augmentation de 2,24%, même si les taux ont subi une hausse obligatoire dernièrement. D’après l’analyste à Milleis, Frédéric Ruf, les chutes constatées pendant la semaine précédente ont permis au marché de se détendre, en raison de l’inflation qui ne cesse de prendre le dessus, depuis l’automne.
Il a ajouté que depuis que les chiffres d’inflations aux États-Unis sont en hausse que prévus et en zone euro, les changes sur le progrès des politiques monétaires et des taux directeurs prospèrent plus vite. Quoi qu’il arrive, les investisseurs restent optimistes et préfèrent voir le verre à moitié plein.
Pendant son discours, le président de la Réserve fédérale d’Atlanta, Raphaël Bostic, a annoncé qu’une augmentation de 25 points de base est bénéfique et des relèvements de taux à l’été peuvent prendre fin. Par contre, en France, la production industrielle a reculé de 1,9%, au début de l’année, comparé à la fin de l’année 2022. D’après l’Insee, cette chute a été provoquée par la baisse de 6,7% de la production de matériels de transport, incluant l’aéronautique et l’automobile.
L’industrie du métal gaspille trop d’énergie et a profité du recul sur les prix, surtout le gaz européen qui a baissé de 3,88%. À Paris, la côte d’ArcelorMittal a grimpé de 2,77% à 30,41 euros. L’automobile fabriquée en France suit le pas de ses compères européens lancés par les produits de Volkswagen qui envisage aussi de rouvrir le marché en Chine.
Faurecia a augmenté de 6,78% aux SBF 120, à 22,53 euros. Quant à Stellantis, ce dernier a pris une hausse de 2,88% à 17,66 euros. Le Renault a obtenu 1,65% à 43,13 euros.
