Selon Véronique Riches-Flores, économiste, à l’occasion de sa conférence semestrielle organisée à l’Hôtel de Ville de Paris, une baisse au niveau de la croissance mondiale est imminente. L’année suivante, un sérieux ralentissement frappera le domaine et concernera surtout certains actifs.
Des mesures pour booster les opportunités d’investissement
L’économiste prévoit divers problèmes frappant le secteur, pour ne citer que l’augmentation du prix du pétrole, la crise politique en Italie et l’augmentation des taux directeurs en Amérique. Elle met, toutefois, l’accent sur la situation des marchés boursiers face à la baisse du taux d’intérêt. Elle n’a pas non plus manqué de donner plus de détails sur la stabilité au niveau des taux auprès des États-Unis ainsi que dans de nombreux pays de l’Europe.
Vers le ralentissement de la croissance américaine
L’économiste insiste sur la fragilité de la croissance américaine l’année suivante. Elle sera, sans doute, influencée par la chute des taux à dix ans, de la valeur du dollar ainsi que de la réforme fiscale. Il ne faut pas non plus omettre les dépenses publiques. Les chefs d’entreprise, eux aussi, tout comme les investisseurs allemands n’ont plus confiance à cette croissance. La hausse du pétrole devient même une source de problèmes pour tous les foyers. L’investissement en bourse est donc désormais réservé à des cibles très limitées, ce qui présente des répercussions négatives sur les gains de productivité.
Qu’en est-il des actifs à risque ?
Selon l’économiste, les actifs à risque ne seront pas à l’abri d’un été périlleux. Elle s’attend, quand même, à un ajustement au niveau des marchés d’actions. Son impression a tendance à être négative, en ce qui concerne les bourses mondiales pour les mois à venir. Elle opte pour une position neutre quand il s’agit des dettes publiques en Amérique. Elle n’a, par ailleurs, que peu d’espoir pour les matières premières industrielles et le pétrole.