Depuis le début d’année, les marchés actions n’ont cessé de rabaisser. Ce déclin rime avec le début de l’aide des banques centrales. Une amélioration audacieuse, mais indispensable. Après tout, il est préférable d’agir plutôt.
Vers un niveau encore plus bas
Depuis déjà deux mois, les bourses européennes ont chuté jusqu’à un niveau encore plus bas. Ce mardi, ils ont réussi à rebondir. Lors d’une conférence en Slovénie, l’intervention de la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde est très espérée, vu que l’institution pourra être capable de fortifier sa politique monétaire à partir du mois de juillet prochain. Les investisseurs aux États-Unis croisent les doigts sur l’arrivée du pic d’inflation, suite aux 8,5% sur 12 mois en mars.
Des marchés actions en recul
Le recul des marchés actions internationaux pendant ces derniers mois pourra être considéré comme une bonne nouvelle. La réapparition des investisseurs audacieux a permis aux Bourses européennes de rebondir avec modestie. Cependant, les Bourses américaines s’activent lentement et de façon désordonnée.
Ce désordre est causé par la décision prise par les banques centrales, et ce, de fermer le robinet. Depuis l’avènement du Corona virus, elles continuent d’acquérir des milliers de milliards d’euros et de dollars de charges. De ce fait, elles ont décidé de diminuer la rétribution de la dette, et automatiquement, les investisseurs reviennent sur les actions. D’après Christian Parisot, le chef économiste d’Aurel-BGC, les banques centrales ont produit un gonflement sur les marchés obligatoires et sur les autres marchés, grâce à ses décisions de réduire les taux d’intérêt. C’est pour cette raison que les investisseurs ont décidé de se rendre ailleurs, vu l’absence de l’autre possibilité.
Les taux auprès de la Réserve fédérale américaine commencent à s’accroître depuis le mois de mars. Une décision qui va sûrement diminuer la taille de son portefeuille au prochain mois. Quant à la Banque centrale européenne, elle pourra mettre fin à ses achats de dette et relever ses taux le mois de juillet prochain. L’intervention de la présidente de l’institution Christine Lagarde, ce mercredi, pendant la conférence en Slovénie est tant attendue.