En bourse, les indices ne cessent pas de tendre vers le haut et sont sur le point de toucher les sommets. Les investisseurs se demandent ainsi, s’il est raisonnable de se contenter d’une telle valorisation boursière trop exagérée. La valorisation boursière du PIB fait partie des principaux indicateurs permettant d’évaluer la cherté du marché.
Les paramètres liés à cette hausse
Les Bourses sont dites « bon marché » si les actions cotées aux États-Unis correspondent à 70 à 80 % de la valeur du PIB américain. Dans ce cas, les investisseurs s’attendent à de bonnes appréciations. Ils se précipitent pour l’achat. Toutefois, si ce chiffre va au-delà de 100 %, il est grand temps de penser aux freins. Pour le cas actuel, les actions cotées au cœur de ce pays environnent les 140 %. À titre de rappel, le record des années 2000 correspond à 145 %.
En ce qui concerne les profits…
Certains investisseurs pensent que ces indicateurs ne sont pas les mieux placés pour procéder à une meilleure évaluation des perspectives boursières. Ils prêtent en effet plus d’attentions aux profits des entreprises. Cette année 2017 est bel et bien favorable aux profits des sociétés américaines, sachant que la croissance dépasse les attentes des analystes. Ainsi, selon de nombreux acteurs du domaine, la hausse boursière est sur le point de gagner son ampleur !
Pendant le second trimestre de 2017, près de 80 % des entreprises ont pu atteindre des bénéfices à couper le souffle. Leurs profits ont touché presque les 10 % pendant trois mois. Les investisseurs doivent, toutefois, se préparer à d’éventuels risques liés surtout à la valorisation basée sur les bénéficies. En considérant les résultats en 2016 comme référence, ils ont affaire à des résultats très faibles, même si une hausse des bénéficies est constatée en 2017.