Le marché a actuellement affaire à un manque de catalyseurs. Le Cac 40 affiche, de son côté, une légère augmentation. Et, ce, suite au rapport rassurant sur l’emploi aux États-Unis. Les investisseurs, quant à eux, ne cessent de suivre de près l’indice des prix à la production de la zone euro. Ils comptent trouver de plus amples informations en suivant les indices d’activité dans les services.
Une « petite » hausse de la bourse de Paris
La Bourse de Paris a connu une petite montée en début de semaine. Elle tente en continu de capitaliser tout en espérant que la Réserve fédérale se montre plus souple. Selon les chiffres, une petite augmentation de 0,06 % a été constatée, ce qui correspond à 7.962,5 points.
Résumé des résultats de l’analyse du rapport sur l’emploi américain
En avril dernier, le rapport sur l’emploi aux États-Unis libère le marché du travail de la pression. Il indique même l’absence d’une chute du taux d’emploi. La création d’emplois stagne, tout comme l’inflation salariale. Les investisseurs s’attendent, de ce fait, à des baisses significatives des taux d’intérêt de la Réserve fédérale. Ils veulent même qu’elles correspondent au double des réductions actuelles d’ici la fin de 2024. Et la toute première baisse est attendue pour septembre.
Il s’agit probablement d’un rapport de la Fed, selon Seema Shah (Principal asset management). La baisse de la masse salariale ainsi que celle de la rémunération horaire donnent inéluctablement lieu à une réduction des taux du marché. Mais Seema S. n’est pas la seule à donner cet avis sur l’emploi aux États-Unis. Jerome Powell lui rejoint en signalant qu’aucune hausse de taux n’est prévue dans ce cycle pour faire face à cette récente inflation. À noter que Wall Street a mis l’accent sur des gains d’ordre de 1,2 à 2 % la fin de la semaine dernière.
« Value », un mot-clé à ne pas négliger en Bourse !
Les investisseurs d’aujourd’hui ne se tournent plus uniquement vers les valeurs de croissance. Alors que les entreprises technologiques et liées à l’intelligence artificielle connaissent un essor sur le marché, les banques, par exemple, ont affaire à un déclin. Ce n’est donc pas étonnant si l’on se demande si la thématique « value » est obsolète. Comment distinguer donc en Bourse les valeurs liées à la croissance, à la valeur ou à la défense ?