La Bourse de Paris a rétrogradé ce jeudi, alors que la réunion de la Banque centrale européenne se rapproche. Les investisseurs prévoient plus de détails précis sur le déroulement de restriction de sa stratégie budgétaire dans les mois à venir. L’indice vedette CAC 40 a fléchi 0,66% à 6.406, 18 points, vers 10 h 30, suite à deux sessions successives dans le rouge.
D’après les spécialistes de Swiss Life Asset Managers, la flambée de l’inflation va obliger la BCE à réaliser sa première augmentation du taux, au milieu de l’été. L’assemblée du Conseil des gouverneurs qui a eu lieu à Amsterdam doit souligner un virage historique, à la suite de nombreuses années de politique d’argent moins cher et en grande quantité.
L’établissement est obligé d’affirmer ce jeudi la cessation des remboursements nets de dette sur le marché, dès le début juillet. Les financeurs souhaitent acquérir un programme des augmentations de taux, vu que la première hausse se tiendra le 21 juillet prochain. Pour cela, ils veulent découvrir l’étendue de cette augmentation.
L’institution de Francfort n’a pas encore décidé de fortifier ses conditions budgétaires et de favoriser une approche graduelle. La plupart des banques centrales qui sont déjà confrontées à un fort accroissement ont déjà pris la décision d’accéder à leur cycle d’augmentation des taux, comme la Fed américaine, la Banque d’Angleterre, etc. Afin de réussir à gérer l’augmentation des prix, les banques centrales ont déjà procédé au renforcement des conditions budgétaires, et ce, pour arrêter la demande onéreuse sur le coût du crédit. Cependant, les acteurs de marché ont signalé que l’inflation ne pourra jamais être freinée, vu la situation qui est encore tendue en Ukraine.
Après que le quotidien économique les Échos a ajouté que la monopolisation totale d’EDF a été considérée comme les axes prioritaires du nouvel État, suite à des législatives, l’EDF a subi une hausse de 4,96% à 8,51 euros. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a annoncé dernièrement que cette alternative est toujours envisageable, pourtant, elle n’est pas encore résolue définitivement. En outre, l’entreprise OL Groupe a perdu 2,24 % à 3,06 euros.