Le vendredi 4 février, dernier, Facebook a perdu 25% de sa valeur en bourse. C’est une déconvenue causée principalement par la baisse des effectifs des usagers. Mais on pourrait également expliquer cet effondrement par un changement de la tendance boursière qui est restée la même pendant une dizaine d’année.
Des pertes d’utilisateurs qui ont coûté cher
Aucune société cotée en bourse ne voudrait connaître un tel sort. Déjà, la veille, le 3 février, Méta a perdu plus de deux cents milliards de dollars de sa valeur boursière (soulignons qu’il s’agit de la maison mère de Facebook). Cela représente un peu plus de 25% de son capital boursier. Cette chute fait suite à la publication de mauvais résultats financiers. Il s’agit de la chute la plus importante de tous les temps en Amérique. Cette dégringolade épouvantable témoigne également de l’importance de la place occupée par Meta dans la finance américaine. Comparativement, la somme de cette perte équivaut à la valorisation boursière globale de Disney et à l’ensemble de celle de Boeing et Starbucks.
L’objectif est clair, mais les itinéraires restent à savoir.
Facebook a commencé ses déboires le 27 janvier quand il a été obligé d’abandonner son projet de cryptomonnaie Diem. Ce dernier était censé être utilisé par tous les utilisateurs du réseau. Selon ce dernier, l’objectif est clair, mais il reste à savoir l’itinéraire. C’est ce qu’il a déclaré lors de la présentation des résultats financiers de son groupe. C’est une allusion à son nouveau défi sur le Métavers. C’est ce monde virtuel que le géant des réseaux sociaux veut construire. Il le présente comme l’avenir de Facebook voire celui d’Internet. Pourtant, les investisseurs y sont encore, pour le moins, réticents, car le projet n’est pas encore suffisamment concret.