Vendredi dernier, la stabilité de la Bourse de Paris était espérée, avant la parution de chiffres sur le marché de travail aux États-Unis, essentiels pour la politique financière américaine.
L’accord à terme de l’indice CAC 40 se développait de 0,09%, 40 minutes avant le début de la session. Jeudi dernier, il a conclu une montée de 0,64%, déduit à la veille de l’ouverture par les résultats d’entreprises. En dépit de la constatation des légers replis en début de semaine à cause des désaccords géopolitiques engendrés par la visite de Nancy Pelosi (présidente de la chambre des représentants américaine) à Taïwan, un territoire sollicité par la Chine, le bilan mensuel se révèle être positif.
L’analyste de CMC Markets, Michael Hewson a évoqué que le marché d’emploi américain paraît solide, néanmoins, des signes de faiblesse sont observées dernièrement, particulièrement dans la branche des services. Cependant, une hausse est constatée sur les demandes mensuelles d’allocations chômage.
La Banque centrale américaine, la Fed, qui a considéré la santé comme sa prioritaire, va encore analyser ces chiffres, suite à une déclaration la semaine dernière, sur l’importance des montées de taux, en raison du niveau d’accroissement excessif en ce moment. Suite à l’annonce du président de la Fed Jerome Powell, les investisseurs ont découvert un changement d’opinion et attendent que les montées des taux de l’institution monétaire se ralentissent.
Hewson a présumé que même si tous les membres d’assemblée monétaire se sont enchaînés pour rejeter cette idée, le niveau des chiffres sur le marché de travail va sans doute définir l’ardeur de la Fed sur la bataille contre l’inflation.
Les prix du pétrole ont diminué cette semaine, ce qui offre un avantage pour les Banques centrales dans leur lutte contre l’inflation. Le cours du baril américain de WTI est découlé sur la ligne des 90 dollars, comparés à son niveau, avant la guerre en Ukraine.
Les opérations militaires de la Chine, pour revendiquer le territoire de Taïwan, continuent d’alarmer les marchés, surtout après la visite de Nancy Pelosi à Taipei.